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expression « le cas échéant »

Définition de l’expression « le cas échéant »


La langue française est composée de nombreuses expressions dont le sens n’est pas toujours compris ou maîtrisé. De ce fait, elles ne sont pas utilisées à bon escient ou dans de bonnes situations. Cela est d’autant plus vrai pour l’expression « le cas échéant » qui se traduit par « dans le cas où c’est nécessaire ».

Or, aujourd’hui encore, pour certaines personnes cette expression est utilisée dans un esprit d’opposition tel que « dans le cas contraire ».

Voici comment la définir et dans quelle mesure l’utiliser.

Étymologie de l’expression « le cas échéant »

Pour comprendre le sens de cette expression, il faut remonter aux origines latines de la langue française et plus précisément à l’ensemble des groupes de mots traduisant l’action de tomber.

Par exemple, une chute ou encore chuter. « Le cas échéant » est tiré du participe présent du verbe « échoir » dont la signification première est « tomber ». Avec l’usage, le sens s’est élargi et renvoie également au verbe « advenir » ou encore « tomber par hasard ».

Sous la forme du participe présent, le terme « échéant » renvoie à l’action « qui arrive ». Il fait également partie de la même famille que le terme « déchéance ». Celui-ci définit une personne déchue c’est-à-dire en proie à la chute et à la disgrâce.

Après avoir étudié les origines étymologiques de cette expression, il est important d’en connaître sa définition parfaite.

Définition

L’expression « le cas échéant » permet d’exprimer une éventualité ou une situation liée au hasard. Elle peut être remplacée par l’expression « au cas où cela arrive » ou encore « si le cas se présente ». A l’inverse, elle ne s’utilise pas pour exprimer une opposition ou une contradiction. Ainsi, vous ne pouvez pas la remplacer par « dans le cas contraire ».

Après avoir pris connaissance de sa définition, il est nécessaire d’en connaître son utilisation.

Où et comment l’utiliser ?

Vous pouvez utiliser l’expression « le cas échéant » dans de nombreux domaines et au sein de nombreuses situations.

Par exemple :

- « Les syndicats ont annoncé une grève des bus : le cas échéant, je prendrais la voiture » (=dans l’éventualité où il n’y a pas de bus).

- « Il peut m’arriver d’avoir des doutes sur la recette du gâteau aux pommes : le cas échéant, je regarde la liste des ingrédients sur internet » (=au cas où cela arrive).

Elle est également employée dans des textes juridiques et des textes de droits civiques de façon récurrentes. Par exemple, « un contrôle des caméras sera effectué pour voir si les règles ont été enfreintes, le cas échéant, il y aura des sanctions » (=dans l’éventualité où il y une infraction).

L’expression « le cas échéant » et la langue française

Cette expression met en avant la richesse et la complexité de la langue française. Son utilisation souvent erronée ne fait pas exception. En effet, de nombreuses autres expressions sont aujourd’hui mal utilisées ou mal comprises par tout un chacun.

En guise de conclusion, nous vous conseillons également la lecture de l’article du webzine Business Review. En effet, l’article qui se nomme « Définition le cas échéant : comment et quand l’employer ? » apporte des informations complémentaires.




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