Presse DZ

PresseDZ est une source d'information et de communication ! c'est un lieu d'échanges entre professionnels et particuliers.

Tumeurs neuroendocrines

Tumeurs neuroendocrines : quel est le diagnostic en médecine nucléaire ?


Les tumeurs neuroendocrines sont des tumeurs bénignes ou malignes qui se développent sur les cellules du système endocrinien. Elles peuvent se rencontrer à divers endroits, dans le tractus gastro-intestinal, le poumon, le pancréas, la thyroïde. Leur diagnostic se fait à travers des tests biologiques qui sont accompagnés d’examens de médecine nucléaire qui apportent plus de précision. Voici d’ailleurs quelques explorations qui permettent d’observer les tumeurs neuroendocrines en imagerie médicale.

La scintigraphie à l’octréotide

La scintigraphie à l’octréotide est l’un des examens les plus fréquemment effectués en médecine nucléaire pour le diagnostic des tumeurs neuroendocrines (TNE). Vous pouvez mieux vous renseigner en allez sur ce site de médecine nucléaire. Encore appelé octreoscan, cet examen nécessite l’utilisation d’un produit radioactif qui est du pentétréotide associé au technétium ou à l’indium. Il s’agit d’une scintigraphie des récepteurs de la somatostatine.

L’octréotide se comporte en effet comme la somatostatine lorsqu’il est injecté en intraveineux. Il se fixe donc aux récepteurs à la surface des cellules tumorales. Le trajet du produit radioactif peut ainsi être retracé grâce à un appareil spécifique, appelé la gamma caméra capable de lire la radioactivité. Ceci permet d’identifier l’origine de la TNE, précisément les carcinomes et les tumeurs pancréatiques. Il est aussi possible de voir si celles-ci se sont étendues à d’autres organes.

La scintigraphie à la MIBG pour diagnostiquer les tumeurs neuroendocrines

Après les examens en biologie, le médecin peut également demander une scintigraphie à la MIBG pour mieux se prononcer par rapport à la TNE. Cet examen est pratiquement identique à l'octréoscan. Toutefois, la MIBG (métaiodobenzylguanidine) ne se fixe pas aux récepteurs de la somatostatine. Composée spécifiquement d’iode, elle se localise préférentiellement sur les phéochromocytomes et les neuroblastomes.

Une fois que la MIBG est injectée au patient, celui-ci est passé sous la gamma caméra. L’appareil reconstruit ainsi une image des diverses fixations au niveau des tissus du corps. Cette exploration peut être associée à un scanner low-dose qui offre davantage de précision sur les fixations observées.

La TEP

La TEP (Tomographie par émission de positrons) est l’un des examens phares réalisés en imagerie nucléaire. Celle-ci se fait à l’aide d’un appareil spécifique appelé le Tep Scan. Comme en scintigraphie, les patients reçoivent une injection de produit radioactif. Ils sont ensuite passés au sein de l’appareil qui fournit des images en 3D de l’organisme.

Le principe des examens de médecine nucléaire se résume en une étude métabolique des divers tissus de l’organisme. Les cellules tumorales étant connues pour être hypermétaboliques fixent beaucoup plus le produit. Cela se remarque par une hyperfixation sur les diverses images obtenues, ce qui permet au pratiquant de poser son diagnostic.




Lire aussi :