Pourquoi « The Office » séduit encore les fans 20 ans après
Vingt ans après sa première diffusion, la série « The Office » continue de passionner. À l’écran comme hors caméra, les anciens de Dunder Mifflin gardent un lien fort avec les fans. Brian Baumgartner, l’inoubliable Kevin Malone, en est un bon exemple. Récemment, il est apparu dans un épisode de « Suits LA »… en train de chercher un moyen de « se débarrasser » de son personnage pour devenir un vrai acteur dramatique. Clin d’œil bien sûr, que les fans ont tout de suite reconnu.
Baumgartner est resté très attaché à l’univers de la série. Il a animé un podcast dédié à « The Office », publié un livre à succès et même inspiré deux livres de recettes autour de son célèbre chili.
Une série culte, portée par le streaming
Diffusée pour la première fois en 2005 sur NBC, « The Office » n’a jamais été un carton immédiat. Mais sa seconde vie sur les plateformes comme Netflix a tout changé. Elle est devenue un phénomène culturel. Des figurines, des jouets, des livres pour enfants… tout y passe. Même une convention de fans, la « Reunion », vend ses billets jusqu’à 400 dollars.
Son format en faux documentaire, sans rires enregistrés, a aussi influencé d’autres séries comme « Modern Family » ou « Abbott Elementary ». Et bientôt, un spin-off verra le jour. Il se déroulera dans une rédaction de journal local, avec la participation d’Oscar Nuñez, l’un des personnages emblématiques de la série.
Un refuge dans un monde divisé
Pourquoi autant d’attachement ? Parce que « The Office » fait du bien. Dans une époque tendue, voir une bande de collègues maladroits mais attachants fait sourire. La série crée un sentiment de proximité, presque familiale. Et pour beaucoup, elle a même été un soutien dans des périodes difficiles. Problèmes de santé, chagrins d’amour ou coups durs : les fans le disent, elle leur a changé la vie.
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Un succès énorme sur Peacock et ailleurs
En 2020, c’était la série la plus regardée aux États-Unis. Netflix en avait fait l’un de ses plus gros hits pendant le confinement. Résultat : Peacock, la plateforme de NBC, a déboursé 100 millions de dollars pour rapatrier la série. Aujourd’hui, c’est l’un de leurs programmes les plus populaires. Avec les épisodes « super fan », enrichis de scènes coupées, Peacock a cumulé 1,7 milliard d’heures de visionnage rien qu’avec cette série.
Mais « The Office » ne s’arrête pas là. Elle est encore diffusée à la télévision sur plusieurs chaînes, aux États-Unis comme à l’étranger. Et sur TikTok, son compte officiel dépasse les 4 millions d’abonnés, battant même celui de « Friends ».
Un phénomène générationnel
« The Office » plaît aussi aux plus jeunes. Beaucoup la découvrent comme s’il s’agissait d’une série récente. À la maison, dans la cour d’école, ou au collège, le quotidien de ce bureau fictif trouve un écho inattendu. Il faut dire que se retrouver coincé avec un chef maladroit et des collègues un peu bizarres, ça rappelle parfois la vie scolaire.
Le style comique de la série, proche de la télé-réalité, capte aussi l’attention des fans de YouTube et de TikTok. C’est vivant, décalé et facile à binge-watcher.
Un démarrage discret, mais une longévité rare
À ses débuts, peu croyaient en elle. NBC hésitait. Les fans de la version britannique criaient au scandale. Même le premier épisode a reçu un accueil froid. Mais quelques paris osés ont tout changé : Steve Carell est devenu une star grâce à « The 40-Year-Old Virgin », et la mise en ligne des épisodes sur iTunes a permis aux curieux de découvrir la série autrement. Une première à l’époque.
Résultat : « The Office » a trouvé son public. Un public jeune, curieux, à l’aise avec les nouvelles technologies. Et ce public ne l’a jamais vraiment quittée.
Un esprit de troupe qui dure
Même en dehors des écrans, les acteurs continuent de collaborer. Certains apparaissent ensemble dans des pubs, comme pour AT&T. Et dès qu’ils se retrouvent, la magie opère. Il suffit de les mettre sur un plateau pour que l’alchimie revienne naturellement.
